Les actions américaines se sont considérablement affaiblies, notamment la société Internet Meta Platforms. Les actions de la société, qui possède le réseau social Facebook, ont plongé après avoir publié des perspectives décevantes. Les actions d’autres sociétés de médias sociaux, comme Twitter et Pinterest, ont également subi des pressions. Les grandes entreprises technologiques telles qu’Alphabet et Microsoft ont également faibli.
L’indice Dow Jones, qui comprend les actions de trente grandes entreprises américaines, a perdu 1,45 % pour clôturer à 35 111,16 points. L’indice élargi S&P 500 a chuté de 2,44 % à 4 477,44 points, et l’indice Nasdaq Composite, qui comprend de nombreuses entreprises du secteur de la haute technologie, a perdu jusqu’à 3,74 % à 13 878,82 points.
Les indices ont ainsi rompu une série de quatre hausses consécutives. Le cours de l’action de Meta a chuté de 26,4 %. La valeur boursière de l’entreprise a chuté de plus de 200 milliards de dollars (4,3 trillions de X 0,039 Euro). L’action de Twitter s’est affaiblie de 5,6 % et celle de Microsoft de 3,9 %.
Les investisseurs attendent maintenant le rapport sur l’emploi de janvier du département américain du travail, qui sera publié vendredi. Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un gain de 150 000 emplois. En décembre, les données du gouvernement ont montré que 199 000 emplois ont été créés, soit le chiffre le plus faible en un an.
Sur le marché des changes, l’euro s’est considérablement renforcé par rapport au dollar, atteignant son plus haut niveau depuis trois semaines. Les déclarations de Christine Lagarde, directrice de la Banque centrale européenne (BCE), ont renforcé les perspectives d’un resserrement monétaire plus rapide dans la zone euro. Vers 22h00 GMT, la monnaie unique européenne gagnait environ 1,1% à 1,1434$.
Comme prévu, la BCE a laissé sa politique monétaire inchangée lors de la réunion. Toutefois, Mme Lagarde a admis que l’inflation dans la zone euro est plus élevée que prévu. À la question de savoir si un relèvement des taux d’intérêt dans la zone euro était « très improbable » cette année, elle a répondu que la BCE évaluerait soigneusement les conditions et s’orienterait en fonction des données entrantes.
Selon Reuters, les marchés monétaires considèrent désormais qu’il est très probable que la BCE augmente son taux d’intérêt directeur à 0,1 % en juin, alors qu’il se situe actuellement à un niveau record de 0 %.
« La BCE a ouvert la porte aux spéculations sur le resserrement de la politique monétaire », a déclaré Stefano Pesole, analyste chez ING. Il a prédit que le taux de change euro/dollar se situerait dans une fourchette de 1,13 à 1,15 dollar à court terme.