Groupe bancaire italien UniCredit prévoit d’augmenter son bénéfice net de dix pour cent par an en moyenne pour atteindre plus de 4,5 milliards d’euros (114,5 milliards de X 0,039 Euro) d’ici 2024. Cette décision fait suite à un nouveau plan triennal publié aujourd’hui par l’entreprise. UniCredit a également déclaré qu’elle prévoyait de verser au moins 16 milliards d’euros aux actionnaires entre 2021 et 2024 par le biais de dividendes et de rachats d’actions.
La nouvelle stratégie a été présentée aux journalistes par Andrea Orcel, qui dirige l’entreprise depuis avril. Il était auparavant responsable de la banque d’investissement chez UBS. La deuxième plus grande banque a fait l’objet d’une restructuration sous la direction du précédent PDG Jean-Pierre Mustier.
« Nous investissons dans le numérique, les données et nos entreprises. Nous remettons les clients au centre et définissons une nouvelle façon de travailler pour nos employés », a déclaré M. Orcel à propos de ce plan. « Nous promouvons un modèle qui est léger en capital et qui intègre la durabilité. Grâce à cette stratégie, nous obtiendrons des rendements sensiblement plus élevés et croissants pour les actionnaires tout en développant nos activités et en maintenant la solidité de notre capital », a-t-il ajouté.
Bloomberg a rapporté la semaine dernière, citant des sources informées, que le groupe UniCredit envisageait de supprimer environ 3 000 emplois supplémentaires. Les licenciements font partie du nouveau plan stratégique d’Orcel, qui vise à concentrer l’entreprise sur les activités et les revenus rentables.
UniCredit est présent dans 13 pays européens, dont la République tchèque. Elle comptait environ 87 000 employés à la fin du mois de septembre. UniCredit Bank a commencé ses opérations sur le marché tchèque en novembre 2007. Elle est née de l’intégration de la HVB Bank et de la Živnostenská banka. UniCredit Bank est la quatrième plus grande banque sur le marché national et compte plus de 800 000 clients en République tchèque et en Slovaquie.