Le Venezuela affirme avoir produit le plus de pétrole depuis que les sanctions américaines sévères ont frappé la compagnie pétrolière publique Petroleos de Venezuela SA, il y a plus de deux ans. Tout le monde ne le croit pas.
PDVSA, comme le producteur basé à Caracas est appelé, a déclaré dans un message Twitter du 24 décembre qu’il produit plus d’un million de barils par jour. Le chiffre semblait représenter une période spécifique de 24 heures, et non la mesure typique d’une moyenne mensuelle – une distinction importante étant donné que les observateurs de l’industrie se concentrent sur des niveaux soutenus de production plus élevés plutôt que sur des pics temporaires.
Sur un mois complet, ce chiffre représenterait une augmentation de 21 % par rapport à novembre et serait également le plus élevé depuis début 2019, lorsque le durcissement des sanctions a paralysé l’accès de PDVSA au marché américain.
« Bien que la tendance de la production soit positive, il est peu probable que PDVSA maintienne sa production à 1 million de barils par jour », a déclaré Fernando Ferreira, directeur du risque géopolitique chez Rapidan Energy Advisors. « Le secteur reste une industrie délabrée, de sorte que l’augmentation des volumes est susceptible d’accroître l’incidence des accidents et des pannes déjà fréquents. »
L’augmentation de la production est intervenue après que PDVSA a augmenté les importations d’un ingrédient clé utilisé pour diluer le brut national trouble et pour augmenter sa propre production d’hydrocarbures. L’Iran, un autre pays frappé par les sanctions américaines, a expédié au moins trois cargaisons de condensat au Venezuela cette année.
