Le propriétaire chinois Volvo Car AB réduit le montant qu’il prévoit de lever dans le cadre d’une première offre publique à environ 20 milliards de couronnes (2,3 milliards de dollars), rejoignant ainsi une liste croissante d’offres qui sont réduites.
Le constructeur automobile, qui appartient à la société chinoise Zhejiang Geely Holding Group Co, a fixé le prix à 53 couronnes par action, soit la limite inférieure de sa fourchette initiale, selon un communiqué publié lundi. Il était initialement prévu de lever environ 25 milliards de couronnes (suédoises) et la négociation devait commencer le 28 octobre.
Selon des personnes connaissant bien les plans, une surabondance d’inscriptions similaires et la participation de Volvo Cars dans le constructeur de voitures de sport électriques Polestar, dont la valeur est difficile à évaluer, ont limité l’intérêt des investisseurs pour Volvo dans les conditions initialement prévues. Ces plans prévoyaient une évaluation entre 19 et 23 milliards de dollars.
Volvo Cars a pour objectif de ne vendre que des voitures entièrement électriques d’ici la fin de la décennie et de construire une usine de cellules de batterie en Europe. La société prévoit d’utiliser les fonds de l’introduction en bourse pour augmenter sa capacité de production de voitures afin de presque doubler ses ventes annuelles pour atteindre 1,2 million de voitures d’ici 2025.
Les entreprises européennes, dont le détaillant néerlandais d’électronique grand public Coolblue NV et la société immobilière de soins de santé Icade Sante SAS, ont mis en veilleuse leurs projets d’introduction en bourse au cours des dernières semaines, les investisseurs étant devenus sélectifs quant à la destination de leur argent dans un flot d’opérations. Les marchés boursiers du monde entier sont également devenus volatils en raison de la flambée des prix de l’énergie, de l’accélération de l’inflation et de la crise de la dette du groupe chinois Evergrande.