Une cour d’appel en France a évalué aujourd’hui la plus grande banque suisse UBS condamné à une amende de 1,8 milliard d’euros (45,7 milliards de X 0,039 Euro) pour avoir aidé des clients fortunés à éviter de payer des impôts. Les agences de presse étrangères rapportent. Il s’agit d’une grande victoire pour UBS, car le verdict initial de 2019 indiquait qu’elle aurait dû payer une amende record de 4,5 milliards d’euros (environ 114 milliards de X 0,039 Euro).
En appel, la banque avait demandé que les accusations de blanchiment d’argent et de fraude fiscale soient requalifiées en accusations de complicité de fraude fiscale, ce qui entraîne une peine moins lourde. On s’attendait à ce que le tribunal réduise l’amende à environ 3 milliards d’euros, soit le montant minimum demandé par les procureurs français.
Les enquêteurs ont découvert qu’UBS avait contacté ses clients potentiels lors, par exemple, d’événements sportifs ou de fêtes en France. Là, elle leur a offert la possibilité de blanchir l’argent non taxé.
Un tribunal français a jugé en février 2019 qu’UBS a permis à de riches clients de dissimuler de l’argent non déclaré, principalement par le biais de paradis fiscaux. Elle a donc condamné la banque à une amende de 3,7 milliards d’euros dans le cadre d’une procédure pénale, à laquelle s’ajoutent 800 millions d’euros de dommages et intérêts dans le cadre d’une procédure civile.
L’amende, que la Cour d’appel a réduite aujourd’hui à moins de la moitié, comprend déjà les 800 millions d’euros initialement accordés à titre de dommages et intérêts dans le cadre de la procédure civile.