L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a relevé aujourd’hui son estimation de la demande mondiale de pétrole pour le premier trimestre de l’année prochaine. Dans son rapport mensuel régulier, elle a également prédit que la nouvelle variante omicron du coronavirus n’aura qu’un impact modeste sur la demande de pétrole car le monde est déjà mieux à même de s’adapter à la propagation du coronavirus.
L’OPEP prévoit maintenant que la demande mondiale de pétrole sera en moyenne de 99,13 millions de barils par jour au premier trimestre de l’année prochaine. Elle a ainsi amélioré ses prévisions du mois dernier de 1,11 million de barils par jour, rapporte Reuters.
Mais le cartel a laissé inchangées ses estimations concernant la croissance de la demande pour cette année et l’année prochaine. La demande devrait augmenter de 5,65 millions de barils par jour cette année et de 4,15 millions de barils par jour l’année prochaine. Il devrait donc être supérieur au niveau de 2019, c’est-à-dire d’avant l’arrivée de la pandémie de covid-19.
« La partie de la reprise (de la demande de pétrole) précédemment attendue au quatrième trimestre de 2021 est décalée au premier trimestre de 2022 », indique l’OPEP dans son rapport. « L’impact de la nouvelle option omicron devrait être modéré et de courte durée, le monde étant mieux préparé à faire face à la covid-19 et aux défis connexes », ajoute le rapport.
Le groupe OPEP+, qui est composé de l’OPEP et de ses alliés menés par la Russie, a convenu en juillet d’augmenter la production quotidienne de pétrole de 400 000 barils chaque mois à partir du mois d’août. Au début du mois, elle a confirmé qu’elle maintiendrait le rythme convenu d’augmentation de la production en janvier, malgré les inquiétudes concernant l’impact de l’omicron.