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Les résolutions du Nouvel An pour les patrons ? Laissez tomber ces 6 termes – Économie –

Les patrons ont mérité des critiques sévères de la part de leurs subordonnés, et souvent à juste titre. Alors que les organisations se développent dans tous les domaines, il y a encore des patrons qui adoptent une approche descendante qui mine l’estime de soi des employés. En fait, les recherches montrent que ce sont les employés les plus performants qui sont le plus souvent insultés par un patron autoritaire aux piètres compétences de leadership. Un tel comportement est dommageable pour l’organisation et nuit à ses meilleurs éléments.

Il existe un moyen simple de garder certaines de ces tendances à distance. Révisez votre langage afin de refléter un ton moins autoritaire. Si vous êtes le patron, prenez la résolution, pour la nouvelle année, d’éviter ces six expressions :

1. « J’AI BESOIN DE VOUS POUR… »

Cette expression est courante au pays des patrons et a un certain sens. Lorsqu’il utilise cette expression, le superviseur ne donne aucune raison pour laquelle il est important de respecter un certain délai ou d’être au bureau un certain jour. Au contraire, le patron dit simplement : « Vous devez répondre à mes besoins. » C’est bien.

Les patrons éclairés ne demandent pas à leurs employés de faire les choses à leur place. Ils expliquent leurs exigences et motivent leurs employés en partageant l’intérêt pour la réussite d’un projet ou la réalisation d’un objectif. Aucun employé ne doit suivre des instructions uniquement pour satisfaire un besoin.

Si une personne travaille selon un horaire hybride, évitez de dire : « J’ai besoin que vous soyez là le mardi et le jeudi. » Dites plutôt : « Si vous pouvez être là le mardi et le jeudi, ce serait génial car nous pouvons réunir toute l’équipe ces jours-là. » Dans ce cas, vous devez prendre des dispositions avec l’équipe pour les autres jours.

2. « JE VOUS AI DEMANDÉ DE… »

C’est une autre expression éculée. Ce langage est punitif : « Je vous ai demandé de me fournir les chiffres trimestriels, mais nous sommes au milieu de la semaine et vous n’avez pas livré. »

Au lieu de cela, il est préférable de dire à l’employé : « Nous devons fournir à nos actionnaires des chiffres trimestriels, comme nous en avons discuté, je crois, lors de notre dernière réunion. Pouvez-vous les fournir cette semaine ? » Ce ton est plus coopératif et donnera de meilleurs résultats.

3. « DONNEZ-LE MOI EN … »

Ce n’est pas une demande, mais un ordre, et cela suggère une attitude soudaine, du haut vers le bas.

Vous pouvez parfois être pressé, mais ce n’est jamais une excuse pour l’austérité. Prenez l’habitude d’expliquer chacune de vos demandes, y compris les plus urgentes. Si la feuille de calcul doit être terminée pour 17 heures, expliquez pourquoi elle est si importante. Discutez des personnes qui les attendront et des décisions qui dépendent de ces données. Si vous donnez des ordres à quelqu’un, vous perdrez sa loyauté et il n’aimera pas faire le travail.

Une meilleure approche pour faire face à une échéance spécifique serait de dire : « La direction générale souhaite voir ce rapport d’ici vendredi. Comment pouvons-nous le finir d’ici là ? » Demander, et non dire, et utiliser un langage collaboratif fait une grande différence.

4. « C’EST POSSIBLE, MAIS… »

Voici un autre dénigrement involontaire que les patrons utilisent parfois. « Il se peut qu’il en soit ainsi » est une reconnaissance superficielle que le subordonné a peut-être dit quelque chose de vrai ou de valable. Le « mais » leur enlève tout et dit à l’employé que seule l’opinion du patron est importante.

Une meilleure approche serait de dire « je vois ce que tu veux dire » ou « c’est vrai ». Ensuite, poursuivez avec « et », et non « mais ». Le mot « et » est coopératif, le mot « mais » est diviseur. Une formulation modifiée pourrait être la suivante : « Je comprends ce que vous voulez dire, et je suggère en outre que… » Avec ce langage, le patron parle comme un collègue, et non comme un adversaire.

5. « JE M’EN FOUS… »

Cette expression ne montre aucune empathie ou compréhension. C’est juste le patron qui se la pète. Cette tournure de phrase sévère est parfois utilisée lorsqu’un subordonné a du mal à accomplir une tâche ou à obtenir un client – et à expliquer ce qui n’a pas marché.

Une meilleure façon de gérer une telle situation est d’écouter et de proposer des conseils sur la manière de traiter le problème. Le conseil, plutôt que la réprimande, augmente la probabilité que l’employé fasse mieux la prochaine fois. Un bon patron est constructif, pas punitif. Montrez que vous vous souciez des autres.

6. « NON… »

Ce mot de deux lettres, apparemment inoffensif, est un terme de convenance pour de nombreuses personnes ayant une autorité. Qui ne l’a pas entendu de son patron ? Mais quel que soit le contexte dans lequel vous donnez ce mot, il porte en lui beaucoup de bagages, notamment des sentiments de déception et de rejet. Par exemple, « Non, ça ne marchera pas » ou « Non, je n’ai pas le temps » ou « Non, je n’étais pas d’accord avec ça ». C’est un mot improductif qui ne fait qu’abaisser l’humeur de la personne qui l’entend.

Donc, évitez ce mot. Ne dites jamais « non ». Même « peut-être » est préférable, comme « peut-être que ça va marcher » ou « peut-être qu’on peut l’essayer ». Mieux encore, « Essayons. » « On va peut-être essayer. » « On va peut-être essayer. »

Les mots sont importants. Et le fait d’être conscient des phrases que vous utilisez fera de vous un patron meilleur, plus éclairé et plus solidaire en 2022 et au-delà.

Benedicte

Written by Benedicte

Bénédicte est experte en fiscalité. En charge de cette section sur notre média, Bénédicte vous partage son expertise au travers d'articles de blogs et d'actualité. Retrouvez régulièrement les dernières informations et législations concertant la fiscalité en France et à l'étranger.

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