L’économie française a connu une croissance de sept pour cent l’année dernière, grâce à une reprise après la crise du coronavirus. C’est le plus grand nombre de cas en 52 ans et plus que prévu. C’est ce que révèlent les chiffres préliminaires publiés vendredi par l’Insee, l’office français des statistiques. Le boom le plus fort depuis une génération renforce la réputation économique du président Emmanuel Macron à moins de trois mois d’une élection en avril à laquelle il devrait se présenter pour la deuxième fois, rapporte Reuters.
L’économie française devrait chuter de 8 % en 2020 en raison des restrictions sévères liées à la pandémie. Mais le volume du produit intérieur brut (PIB) l’an dernier était inférieur de 1,6 % en moyenne annuelle à celui de 2019, avant la pandémie.
Au cours du seul quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,7 % par rapport au trimestre précédent, après une hausse de 3,1 % en glissement trimestriel au trimestre précédent. Les analystes interrogés par Reuters avaient estimé la croissance à 0,5 % pour les trois derniers mois de l’année.
La croissance au quatrième trimestre a été principalement soutenue par les dépenses de consommation, qui ont augmenté de 0,4 %. Mais sa croissance s’est ralentie par rapport aux 5,6 % des trois mois précédents, alors que l’économie s’ouvrait après la fermeture. Les investissements des entreprises ont également augmenté de manière significative au cours des trois derniers mois de l’année.
« L’économie française s’est spectaculairement redressée et a effacé la crise économique », a déclaré le ministre des finances Bruno Le Maire à la télévision France 2. « Certains secteurs sont encore en difficulté, comme le tourisme et l’hôtellerie, mais la plupart se redressent très fortement et créent des emplois », a-t-il ajouté.
La France est la deuxième plus grande économie de la zone euro après l’Allemagne. L’économie allemande a connu une croissance de 2,7 % l’année dernière, selon les chiffres préliminaires de l’Office fédéral de la statistique, après une baisse de 4,6 % l’année précédente.