Pour les Australiens qui se préparent aux fêtes de fin d’année, l’approche de Noël est un véritable cauchemar : manquer de bière.
Les deux plus grandes brasseries du pays – Lion et Carlton & United Breweries – ont annoncé que la production de certaines des bières les plus populaires du pays est retardée et réduite en raison de problèmes de chaîne d’approvisionnement. Cette situation a suscité la crainte que les grandes chaînes de distribution ne commencent à réduire les achats d’alcool au pire moment possible, alors que des millions d’Australiens viennent à peine de sortir d’une série de mornes lock-out et espèrent que les vacances d’été ressembleront à quelque chose de plus normal.
L’un des principaux responsables est la pénurie de palettes en bois, une matière première essentielle de la chaîne d’approvisionnement pour le transport des fournitures. Il est devenu de plus en plus difficile de s’en procurer en raison d’une pénurie nationale, ce qui a contraint Lion, fabricant de Tooheys, James Boag et Furphy, à réduire sa production au profit de produits plus populaires.
La société s’efforce actuellement de trouver d’autres sources d’approvisionnement, a-t-elle indiqué dans une déclaration envoyée par courrier électronique. Elle a ensuite cherché à rassurer les buveurs en leur disant qu’il n’y aurait aucun problème pour se procurer de la bière avant Noël, bien que certains produits dans certains packs puissent être épuisés.
Pendant ce temps, Carlton & United a du mal à s’approvisionner en bière Corona, qu’elle importe du Mexique. « Nous la distribuons équitablement aux points de vente au détail dans toute l’Australie à l’approche de Noël pour réduire les pénuries », a déclaré un porte-parole.
Ce développement horrible est le dernier d’une série d’histoires similaires impliquant des retards, des pénuries et une flambée des prix dans le monde entier, causés par l’énorme déséquilibre entre l’offre et la demande à mesure que les économies se redressent. Les grandes compagnies maritimes sont en proie à des problèmes extraordinaires depuis des mois, de longues interruptions perturbant les plans d’affaires et ravageant les marchés.
Tout n’est pas perdu. Étant donné que la majeure partie de l’approvisionnement en bière de l’Australie est produite sur place – et donc moins affectée par les perturbations des chaînes d’approvisionnement internationales – noyer son chagrin après l’année qui fut 2021 semble encore tout à fait possible.
