Le procès en appel de l’ancien Premier ministre François Fillon condamné à cinq ans de prison, dont trois ans de mise à l’épreuve, pour l’emploi fictif de son épouse Penelope Fillon, de proches et de détournement de fonds publics s’est ouvert lundi à Paris.
Candidat à l’élection présidentielle de 2017. M. Fillon a été condamné à 5 ans d’emprisonnement, à une amende de 375 000 euros et à une interdiction d’exercer une fonction publique pendant 10 ans en juin 2020. Son épouse Penelope a été condamnée à trois ans de prison avec sursis et le suppléant de Fillon, Marc Joulaud, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et à une amende de 20 000 euros.
L’affaire des irrégularités a été révélée en janvier 2017 par l’hebdomadaire satirique « Le Canard enchaine ». L’affaire du « Penelopegate » a été traitée par le parquet français.
En 2017. M. Fillon n’a pas réussi à se hisser au second tour de l’élection, qui réunissait le président actuel Emmanuel Macron et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen.
Au cours de la procédure d’appel actuelle, M. Fillon devra à nouveau s’expliquer sur l’emploi de son épouse en tant qu’assistante parlementaire entre 1998 et 2013, dans le cadre de trois contrats signés par son adjoint de l’époque, M. Joulaud. Selon l’accusation, le coût de ces services s’est élevé à 613 000 euros nets.
Le couple Fillon répondra également aux questions sur l’emploi de leurs deux enfants comme assistants parlementaires entre 2005 et 2007, ainsi que sur le contrat de Penelope comme « conseillère littéraire » en 2012 et 2013.
M. Fillon est également accusé de ne pas avoir déclaré un prêt de 50 000 euros accordé par l’homme d’affaires Ladreit de Lacharriere.
En septembre 2021, la presse a révélé qu’une autre enquête a été ouverte contre Fillon en 2017, concernant les conditions d’emploi d’un autre assistant parlementaire, l’écrivain Mael Renouard entre 2013 et 2015. L’enquête sur cette affaire est en cours.