Propriétaire du constructeur automobile Jaguar Land Rover (JLR), une entreprise Tata Motors (NYSE:TTM) a annoncé lundi une perte au troisième trimestre, affectée par les pénuries de semi-conducteurs et les prix élevés des matières premières.
La pénurie de puces, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les restrictions COVID-19 et la hausse des prix des matières premières sont autant de problèmes auxquels sont confrontés les constructeurs automobiles du monde entier, après une reprise de courte durée vers la fin de 2020.
Les ventes au détail de JLR, qui représentent la majeure partie des revenus de Tata Motors, ont chuté de 37,6 % au cours du trimestre de décembre par rapport à l’année précédente, alors que les volumes de production ont bondi de 41 % en glissement annuel, a indiqué la société.
« Les pénuries de semi-conducteurs devraient persister jusqu’en 2022, mais s’amélioreront progressivement à mesure que la capacité au sein de la base d’approvisionnement augmentera », a déclaré Tata Motors dans un document boursier lundi.
La perte nette consolidée pour le trimestre clos le 31 décembre s’est élevée à 15,16 milliards de roupies (203,23 millions de dollars), contre un bénéfice de 29,06 milliards de roupies un an plus tôt, lorsque l’assouplissement des restrictions liées au coronavirus a entraîné une hausse des ventes.
La reprise n’a toutefois pas duré longtemps, car de graves pénuries de semi-conducteurs et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont retardé la production et Tata Motors a de nouveau plongé dans les pertes.
