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En bref : • Les anciens malades du cancer verront leur accès au crédit immobilier facilité par BPCE qui supprimera en 2025 les majorations des tarifs d'assurance emprunteur. • L'initiative s'adresse particulièrement aux personnes ayant eu un cancer de la prostate (60 000 cas) ou des testicules (2 700 cas), après la fin de leur protocole de soins. • Ces mesures vont au-delà du droit à l'oubli et incluent des prêts jusqu'à 3 millions d'euros sans surprime, complétant la convention AERAS pour lutter contre la discrimination financière. • BPCE propose également une garantie "aide à la famille" couvrant jusqu'à 50% des mensualités pendant plus de deux ans pour les parents d'enfants malades. |
Les anciens malades du cancer voient leur accès au crédit immobilier considérablement facilité grâce à des mesures récentes prises par BPCE. En 2025, cette banque s’engage à exonérer certains anciens malades de la majoration habituelle des tarifs d’assurance emprunteur. Cette initiative vise à offrir un soutien financier et à lutter contre la discrimination dont peuvent faire l’objet ces personnes.
Faciliter l’accès au prêt immobilier pour les anciens malades du cancer
Le cancer de la prostate et celui des testicules sont parmi les maladies les plus fréquentes touchant les hommes en France. Actuellement, on dénombre plus de 60 000 cas de cancer de la prostate et environ 2 700 cas de cancer des testicules. Dans ce contexte, BPCE a mis en place des mesures afin d’améliorer l’accès des personnes ayant surmonté ces maladies à l’assurance emprunteur, ce qui est essentiel dans le cadre d’un prêt immobilier.
Mesures d’exonération mises en place par BPCE
Dans le cadre de sa politique d’inclusion, BPCE a décidé de ne pas appliquer de majoration aux tarifs d’assurance crédit immobilier pour les anciens malades ayant terminé leur protocole de soins ou étant sous surveillance médicale sans traitement. Les caractéristiques de ces mesures incluent :
- Aucune surprime appliquée.
- Prêt immobilier jusqu’à 3 millions d’euros.
- Conditions favorables pour les anciens malades du cancer du sein, ayant déjà bénéficié d’initiatives similaires.
| Type de cancer | Cas en France | Conditions d’exonération |
|---|---|---|
| Cancer de la prostate | 60 000 | Pas de surprime après fin des traitements |
| Cancer des testicules | 2 700 | Conditions similaires |
Dépasser le droit à l’oubli avec des initiatives supplémentaires
Parallèlement au droit à l’oubli, qui permet de ne pas déclarer son ancien cancer à l’assureur après un certain délai, BPCE va plus loin en offrant des solutions supplémentaires. Ces initiatives visent non seulement les hommes, mais également les familles ayant des enfants malades :
- Garantie « aide à la famille » pour les parents d’enfants souffrants.
- Couverture des mensualités de crédit jusqu’à 50 % pendant deux ans et quatre mois.
Implications de la convention AERAS
La convention AREAS, qui facilite l’accès à l’assurance et au crédit pour les personnes ayant une santé fragile, est complétée par les mesures de BPCE. L’absence de délai d’attente pour les anciens malades de cancer permet un accès plus rapide aux assurances crédit immobilier, favorisant ainsi leur insertion dans le marché immobilier.
| Éléments de la convention AERAS | Mesures BPCE |
|---|---|
| Délais d’attente en général | Aucun pour les anciens malades |
| Conditions de discrimination | Pas de majoration, accès élargi |
Conclusion sur l’inclusion financière des anciens malades
En 2025, l’engagement de BPCE envers les anciens malades du cancer représente une avancée significative vers l’inclusion financière. Grâce à des exonérations sur les tarifs d’assurance crédit immobilier, la banque montre l’importance de soutenir des clients souvent discriminés. L’initiative est un modèle à suivre pour d’autres institutions financières.
Pour en savoir plus sur les opportunités d’épargne liées à votre crédit immobilier, consultez ce lien. Vous pourrez également explorer des informations sur les évolutions de l’assurance crédit en 2025.

Je m’appelle Thierry Jacques, niçois, et l’actu assurance, c’est mon quotidien. J’ai toujours aimé anticiper l’imprévisible. Un jour, une clause oubliée a sauvé tout un immeuble. Comme quoi, le diable se cache dans les détails… et parfois, il sauve la mise !










