Entreprise JD.com Inc. augmente de 50 % son plan de rachat d’actions, la dernière en date d’une série d’entreprises technologiques qui ont décidé de racheter des actions après que la répression réglementaire de la Chine ait provoqué un effondrement au cours de l’année écoulée.
Le deuxième détaillant Internet du pays mettra de côté 3 milliards de dollars pour le programme de rachat, qui s’étendra jusqu’en mars 2024, a-t-il déclaré mercredi dans un communiqué. C’est plus que les 2 milliards de dollars qu’elle avait mis de côté dans le cadre d’un plan initialement adopté en mars 2020. JD a chuté jusqu’à 2,1 % mercredi, les valeurs technologiques chinoises ayant prolongé leur baisse à Hong Kong.
Les actions de la société de commerce électronique ont chuté dans le cadre d’une baisse plus générale des valeurs technologiques, Pékin ayant renforcé sa surveillance sur des questions telles que l’antitrust et la sécurité des données, tandis que la décision surprise de l’investisseur principal Tencent Holdings Ltd. de diviser plus de 16 milliards de dollars de ses actions JD la semaine dernière a également pesé sur le détaillant. La perte de 1,5 % enregistrée mercredi par l’indice Hang Seng Tech est venue s’ajouter à une chute de 34 % sur l’année, après que les autorités de réglementation ont proposé la semaine dernière de nouvelles règles qui renforceraient la surveillance des entreprises cherchant à vendre des actions à l’étranger.
En réaction, les entreprises redoublent d’efforts pour racheter des actions et récompenser les investisseurs. Le géant rival du commerce électronique, Alibaba Group Holding Ltd., a annoncé en août qu’il allait augmenter son programme de rachat de 50 % pour le porter à 15 milliards de dollars, tandis que Tencent a repris ses rachats d’actions au cours de l’été. Xiaomi Corp. a également annoncé en mars un plan de rachat d’actions de 10 milliards de dollars HK (1,3 milliard de dollars).
La Chine, sous la présidence de Xi Jinping, a fait de la neutralité carbone d’ici 2060 une priorité stratégique, et de nombreuses entreprises technologiques considèrent leur participation aux efforts écologiques comme un moyen de s’attirer les faveurs du gouvernement.