Une fusée Falcon 9 a emporté dans l’espace une nouvelle série de 52 satellites destinés au réseau Starlink construit par SpaceX pour permettre l’accès à l’internet depuis n’importe quel endroit de la Terre. Après le lancement, diffusé en direct sur le site web de SpaceX, le premier étage de la fusée a terminé son onzième vol record par un atterrissage réussi sur la plate-forme flottante de SpaceX dans l’océan Pacifique.
Le Falcon 9 a décollé de la base aérienne de Vandenberg de l’US Space Force en Californie hier à 13 h 41 GMT. Avec 50 véhicules supplémentaires, le nombre total de satellites Starlink opérationnels lancés depuis mai 2019 est passé à 1 944, selon Space.com. Ce chiffre ne tient pas compte des satellites qui ont échoué ou que SpaceX a déjà retirés de l’orbite.
L’objectif principal du projet Starlink est de rendre l’accès à l’internet à haut débit plus abordable dans le monde entier, notamment dans les zones rurales et éloignées. L’entreprise du visionnaire Elon Musk prévoyait à l’origine 1 440 satellites, mais elle a déjà reçu l’approbation pour 12 000 appareils et envisage même d’étendre le réseau ultérieurement en utilisant jusqu’à 30 000 satellites.
Les fusées Falcon 9 ont décollé avec leurs charges utiles pour la 28e fois cette année. Il s’agit du record annuel de l’entreprise, qui devrait passer à 30 d’ici la fin décembre. En effet, deux autres vols sont prévus, dont le premier dimanche avec le satellite turc Turksat 5B. La dernière sera une livraison de fret pour la Station spatiale internationale (ISS) par Dragon le 21 décembre.
Le vol d’hier a été marqué par la onzième utilisation, un record, du même premier étage de la Falcon 9, qui a atterri sans incident au large de la côte ouest des États-Unis sur la plateforme d’atterrissage flottante de SpaceX, Of Course I Still Love You. L’entreprise du milliardaire Elon Musk tente de rendre les vols spatiaux nettement moins chers en réutilisant les lanceurs et en augmentant leur fréquence. La journée d’hier a marqué son 98e retour réussi.