Citigroup Inc. renforce sa présence dans la région du Golfe, car elle s’attend à ce que l’activité, y compris les offres publiques initiales, atteigne un nouveau sommet historique.
« 2021 a été une année record, mais je pense en fait que 2022 sera encore meilleure », a déclaré Miguel Azevedo, responsable de la banque d’investissement de Citi pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, dans une interview accordée à Bloomberg Television lundi. « Nous ajoutons des ressources dans toute la région. Nous sommes essentiellement en Arabie Saoudite et à Dubaï, et nous ajoutons des éléments dans ces deux endroits. »
Le Moyen-Orient a connu un boom des introductions en bourse au cours de l’année écoulée. Abu Dhabi s’est joint à ce mouvement, les gouvernements de la région cherchant à diversifier leurs économies en dehors du pétrole et à relancer les marchés de capitaux. Dubaï tente d’égaler Abu Dhabi et Riyad cette année avec une série de privatisations prévues, en commençant par sa principale société énergétique.
Les banques de Wall Street, de Citigroup à JPMorgan Chase & Co. et Goldman Sachs Group Inc., saisissent l’occasion de gagner des parts de marché et développent leurs équipes dans la région dans l’espoir de remporter des rôles de conseil.
Citigroup, qui opérait en Arabie saoudite depuis 1955, en est parti en 2004 et a obtenu sa licence de banque d’investissement 13 ans plus tard, lorsque le pays s’est ouvert au monde.
La guerre des talents
Selon M. Azevedo, la guerre des talents dans le secteur bancaire – qui a entraîné une augmentation des rémunérations dans toutes les entreprises – est devenue un problème au Moyen-Orient également, mais la concurrence n’est pas aussi forte qu’auparavant. Citigroup a réussi à s’approvisionner ces dernières années, a-t-il dit.
« Si vous avez une institution forte, avec des valeurs fortes et un bon leadership, le talent continue d’arriver dans le secteur », a déclaré M. Azevedo. « Je crois que c’est encore un secteur très attractif pour les jeunes talents, et nous voyons cela comme un point positif. »
À Wall Street, les banques sont confrontées à la nécessité d’attirer et de retenir les talents à un moment où les transactions sont en plein essor. Les primes chez Goldman Sachs et JPMorgan ont augmenté de 40 à 50 %, entraînant une hausse des coûts.
