Le dollar a entamé la semaine avec une modeste hausse, aidé par les premiers rapports faisant état d’effets relativement légers sur la santé de la nouvelle variante omicron du coronavirus, selon les analystes. Les traders préfèrent la devise américaine au franc suisse ou au yen japonais. Le dollar a connu une forte baisse vendredi, effaçant une partie des pertes importantes enregistrées aujourd’hui.
L’indice du dollar, qui mesure la valeur du dollar par rapport à un panier de six grandes devises mondiales, a augmenté de près de 0,2 % pour atteindre 96,27 points vers 16 heures HAE. Bien qu’il soit inférieur au niveau le plus élevé depuis juillet dernier, il se maintient près du niveau le plus élevé depuis la mi-novembre de cette année. Les prix des obligations, en revanche, sont en baisse, ce qui pousse les rendements à la hausse.
Le dollar s’est également fortement affaibli à la fin de la semaine dernière à la suite du rapport sur le marché du travail américain. La plus grande économie du monde a créé beaucoup moins d’emplois que prévu. Le rapport n’a toutefois pas modifié les prévisions selon lesquelles la Réserve fédérale américaine (Fed) accélérera le rythme de réduction des mesures de soutien à l’économie et augmentera également les taux d’intérêt l’année prochaine.
L’euro s’est déprécié de 0,2 % par rapport au dollar pour atteindre 1,1285 $ après 16h00 EDT, mais a enregistré des gains par rapport au yen japonais, en hausse de 0,1 % à 127,78 JPY. Le dollar a gagné près de 0,4 % par rapport au yen, à 113,23 yens.
« Le dollar bénéficie des nouvelles selon lesquelles la Fed s’en tient à son plan de déboucler plus rapidement les mesures de soutien, ce que nous avons entendu la semaine dernière de la part de (Jerome) Powell, le chef de la Fed », a déclaré à Reuters Francesco Pesole, analyste à l’institut financier ING Bank.
