Les actions mondiales ont généralement connu une forte hausse cette année, souvent de plusieurs dizaines de pour cent. Dans l’ensemble, les actions mondiales, mesurées par l’indice MSCI World, ont augmenté de 20 %, grâce notamment à la vigueur du marché américain, a déclaré Vratislav Zamis, analyste chez Portu. Les actions tchèques ont gagné 38,84 % cette année. Il s’agit de la plus forte augmentation annuelle depuis 2005.
« Le marché boursier américain a confirmé sa domination cette année, battant les autres grands marchés boursiers en termes de rendement. Mesuré par l’indice S&P 500, il a gagné 27 % et a largement dépassé sa moyenne historique », a déclaré M. Zamis. Grâce à la forte croissance du pétrole, les entreprises du secteur de l’énergie ont été les plus performantes, augmentant leur valeur de plus de 50 % en moyenne depuis le début de l’année. La croissance record des prix de l’immobilier a placé les entreprises du secteur de l’immobilier en deuxième position, avec une croissance de 45 %.
Comme les années précédentes, les actions européennes ont connu une performance légèrement moins bonne, l’indice Euro Stoxx 50 ayant gagné 20 % cette année. Une grande partie de l’argent a été investi dans les valeurs bancaires européennes, qui ont bénéficié des attentes des investisseurs quant à un scénario de hausse des taux plus rapide. En moyenne, les banques européennes ont gagné plus de 35 %. Cependant, la pénurie de puces a également joué en faveur d’ASML Holding, un fabricant d’équipements de production de puces. Les actions de la société ont augmenté de plus de 75 % cette année.
L’année a été nettement moins bonne pour les marchés asiatiques. L’indice Hang Seng de Hong Kong a perdu 15 % de sa valeur cette année, principalement en raison des réglementations du gouvernement chinois. Les restrictions ont touché principalement les entreprises technologiques locales, souvent cotées à la bourse américaine. L’indice Nikkei 225 du Japon a également connu une performance décevante, réussissant finalement à terminer l’année à plus cinq pour cent. Mais elle ne s’est pas appuyée sur une année 2020 prometteuse, au cours de laquelle elle a pu suivre le rythme des États-Unis, a ajouté M. Zámis.
