Les prix du pétrole ont chuté d’environ 2 % lundi en début de journée, alors qu’une forte augmentation des cas de coronavirus omicron en Europe et aux États-Unis a fait craindre aux investisseurs que les nouvelles restrictions visant à lutter contre sa propagation puissent affecter la demande de carburant.
Les contrats à terme sur le Brent ont perdu 1,36 $, soit 1,9 %, à 72,16 $ le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate (WTI) ont perdu 1,51 $, soit 2,1 %, à 69,35 $ le baril.
« Aujourd’hui, en Asie, le sentiment de morosité des prix du pétrole semble être cohérent avec la faiblesse observée dans les contrats à terme sur les indices e-mini S&P 500 et Nasdaq 100 », a déclaré Kelvin Wong, analyste de marché chez CMC Markets.
« (Cela est) dû aux inquiétudes concernant les restrictions imminentes sur l’activité économique pour freiner la propagation croissante actuelle de la variante omicron du COVID-19 dans le monde, ce qui peut augmenter le risque de ralentissement de la demande. »
Un lock-out a été annoncé aux Pays-Bas dimanche, et la possibilité que de nouvelles restrictions sur le COVID-19 soient imposées avant les vacances de Noël et du Nouvel An a plané sur plusieurs pays européens.
Aux États-Unis, le Dr Anthony Fauci, conseiller médical de la Maison Blanche, a exhorté les personnes voyageant pour rendre visite à des proches à se faire vacciner et à toujours porter un masque dans les lieux publics bondés.
Pendant ce temps, les sociétés énergétiques américaines ont ajouté des appareils de forage de pétrole et de gaz pour la deuxième semaine consécutive cette semaine.
Le nombre d’appareils de forage de pétrole et de gaz, un indicateur avancé de la production future, a augmenté de trois pour atteindre 579 au cours de la semaine du 17 décembre, le plus haut niveau depuis avril 2020, a déclaré vendredi Baker Hughes Co. dans un rapport très suivi.
Pourtant, les exportations de la Russie devraient être plus faibles, avec 56,05 millions de tonnes de pétrole qui devraient être exportées et transiter par le pays au premier trimestre 2022, contre 58,3 millions de tonnes au quatrième trimestre 2021, selon un plan d’exportation trimestriel vu par Reuters vendredi.
